Les lauréats de la Deuxième Edition
du Prix de la Photo Industrielle
CAMILLE MORELLE
COUP DE CŒUR DU JURY
Électrode
Post opération
Da Vinci X
LOU-ANNE OLÉRON
My name is Fredo
PIERRE DELEGRANGE
« Né en 1998 en région parisienne, j’ai obtenu un Baccalauréat Economique et me suis vite redirigé vers des études plus artistiques. J’ai alors intégré l’école StudioCréaParis et réalisé un Bachelor en Graphisme et Photographie. C’est durant ces trois années que j’ai développé une véritable affinité pour la photographie. En travaillant en Freelance en parallèle de mes études, j’ai mis à l’épreuve mes compétences acquises dans des domaines variés. Ce que j’aime dans la photographie est un instant éphémère, une touche de hasard, le fait de ne jamais maîtriser complètement un cliché. Ce concours m’a permis de mettre en avant le métier d’artisan coutelier, en jouant avec de la texture et des matériaux bruts. »
LINER-LOCK
PLATINE
Un aperçu du petit atelier situé au fond du jardin dans lequel se produit la magie de la conception artisanale. On assiste ici au recyclage d’une lame de scie dite « égoïne » qui sera utilisée pour le système de blocage du futur couteau pliant.
ÉMOUTURE
Ces couteaux, réalisés à partir d’anciens objets sont alors chargés d’histoire. Ici, l’émouture désigne la partie qui s’amincit pour former le fil de la lame, c’est elle qui donne tout son caractère au couteau.
LUCILLE JOGUET
« Originaire de Lyon, j’ai passé mon enfance à me poser des questions sur le monde qui m’entourait. Cette curiosité et mon intérêt pour les disciplines artistiques, surtout picturales, ne m’ont jamais quittée. J’ai été très heureuse de pouvoir conserver ce double profil scienceart dans mes études, à travers un DUT d’Ingénierie des Matériaux couplé à une Formation en Arts Appliqués à l’IUT de Chambéry et à l’ENAAI, en Savoie. Au cours de ces trois années, puis lors de mon stage de fin d’études en industrie, j’ai pu aiguiser mon regard et percevoir la science en tant que sujet d’art. L’art m’apparaît comme un outil incroyable pour sublimer la technique, la machine, la matière. »
Une mécanique pour écrouir à la fleur
Détail d’une machine de frappe à froid. Ces gigantesques engins, dans un rythme et une course infernale, sans fin, transforment par déplacement de matière des fils d’acier en petits éléments d’assemblage, des rivets. Dans une cadence effrénée, ils frappent jusqu’à 200 pièces à la minute entre leurs terribles mâchoires
Sur la voie pour la mise en œuvre du cœur
Une fois frappés, certains rivets sont destinés à être taraudés. Suivant les rails le temps d’un voyage s’achevant par le dessin en leur sein d’un filetage.
Amas élémentaire
À la suite de toutes les étapes, les rivets pleuvent au goutte-à-goutte dans des bacs, attendant patiemment la suite des événements, enfin prêts à assumer leur rôle : la fixation.
LAURA THOUZEAU
« Après un Bac Scientifique, je me suis orientée vers les arts en réalisant une Mise à Niveau en Arts Appliqués à l’ESMA. J’ai ensuite poursuivi mes études dans le design digital à l’École de Design Nantes Atlantique afin d’apprendre et de me perfectionner dans ce domaine aussi large qu’intéressant. C’est durant cette période que j’ai effectué une année en alternance dans l’entreprise BORLIS et c’est également à ce moment que la photographie est devenue un élément important de ma vie. À la recherche de nouvelles textures autant industrielles que naturelles, j’aime les retravailler afin de les utiliser dans des travaux étudiants ou personnels. Actuellement en Master 1 Innovation sociale et santé, j’aimerais mettre mes compétences au service des personnes qui en ont le plus besoin. »
Dans l'ombre de l'industrie
Les mains, un instrument primordial
Cette image réalisée au sein de l’entreprise BORLIS (reconnue EPV) met en exergue le travail de l’Homme dans toute sa minutie, avec une réalisation faite main, dans l’industrie du textile. Les mains sont capitales dans ce travail, elles sont un outil inné, c’est pour cela que je souhaite les mettre en avant. Dans cette photographie on perçoit la délicatesse et la finesse du travail à fournir, mais aussi sa longueur et sa difficulté.
L’invisible à travers le tangible
Cette photographie d’une imprimante 3D en plein travail a été réalisée dans le bureau d’études de l’entreprise BORLIS (reconnue EPV). La mécanique de cette imprimante 3D que l’on distingue nous plonge dans le cœur d’un atelier où l’on cherche à imaginer à quoi pourrait ressembler la pièce finale. Elle souligne également la présence invisible de l’humain derrière cet outil qui nécessite de la recherche ainsi qu’une programmation en amont.
Ensemble dans une même direction
L’image réalisée dans les ateliers de l’entreprise BORLIS met en lumière la force du travail commun entre l’Homme et la machine. Au premier abord, notre regard est attiré par le métal de la machine, et sur le travail qu’elle réalise. Les mains disparaissent alors dans l’ombre. Puis, ses mains si démonstratives apparaissent et prennent de plus en plus de place, on peut alors y discerner la dureté du travail ainsi que leur habileté.