Les lauréats de la Cinquième Edition
du Prix de la Photo Industrielle

Manon EGMANN
IUT de Mulhouse

Lauréate Coup de cœur

Depuis son enfance, la photo et la vidéo sont au cœur de sa vie. Tout a commencé avec le caméscope de ses parents. En grandissant, Manon Egmann a eu la chance de recevoir un petit appareil compact, avant d’acquérir son premier appareil reflex à l’âge de 15 ans. À 22 ans, la voilà photographe autodidacte, cherchant à capturer les émotions et les moments précieux qui l’entourent. Cette passion l’a poussée à se réorienter vers un BUT MMI (Métiers du Multimédia et de l’Internet) dans l’espoir de pouvoir un jour vivre pleinement de sa passion pour l’image. En parallèle de ses études, elle s’épanouit en tant que photographe freelance, se spécialisant notamment dans la photographie canine et sportive. Lorsqu’elle a découvert ce concours photo axé sur « l’industrie et le sport », elle a été immédiatement inspirée. Pendant quelques semaines, son imagination a débordé de dizaines d’idées. C’est finalement ce lieu emblématique, cette salle d’escalade au cœur des anciennes usines DMC, qui l’a convaincue.

De fil en aiguille

Entre les murs de l’ancienne usine DMC, usine textile emblématique de Mulhouse, se dresse le mur d’escalade le plus haut de France.

Industrie réinventée

Le jeune sportif atteint le sommet, victorieux. Un moment suspendu dans les cieux, entre hauteur et symbole industriel.

Sport et histoire

Le mur d’escalade reprend la forme caractéristique des sheds, illuminé par les rayons du soleil. Mettant en lumière le sport au cœur d’une zone industrielle.

Tara OZEM et Lou Respinger
Gobelins, Paris

Tara Ozem est une photographe et vidéaste, qui, dans son paysage artistique entrelace la réalité avec la fantaisie, insufflant vie à des histoires qui transcendent les limites de l’ordinaire. Chaque photographie devient un portail vers son royaume où les émotions sont porteuses de magies et l’objectif une clé pour déverrouiller l’extraordinaire.

Photographe, cheffe opératrice et réalisatrice, Lou Respinger allie technique de l’image et expériences plastiques dans des œuvres rapprochant des corps en mouvement à une nature comme organisme à part entière. Elle souhaite nous emporter dans une balade entre le réel et le rêve, entre nostalgie, souvenir et découverte d’un instant qui n’existera peut-être jamais.

Cette série est une collaboration entre les photographes Lou Respinger et Tara Ozem, elle est extraite d’une vidéo portrait de l’athlète Tom Derache et retranscrit l’intensité d’une course de cyclisme sur piste. Ces clichés cherchent à capturer la puissance de la compétition, tout en mettant en avant la légèreté des vélos en carbone utilisés. À travers ces images, on perçoit non seulement de la force et de la détermination, mais aussi le parcours unique de Tom : des terrains accidentés du BMX aux pistes lisses du cyclisme sur piste. La photo numéro 2 est un cyanotype qui représente la roue du vélo en plein mouvement. Ce procédé ancien, avec ses nuances de bleu profond, évoque non seulement la technologie avancée des vélos en carbone, mais aussi la simplicité et l’élégance intemporelle du cyclisme. Le contraste entre la modernité de l’athlète en action et la technique artistique du cyanotype crée une harmonie visuelle qui célèbre à la fois l’histoire et l’évolution du sport.

Adèle DELBET
Gobelins, Paris

Adèle Delbet, âgée de 22 ans, est en deuxième année de photographie à l’école des Gobelins à Paris. Avant cela, elle a suivi une classe préparatoire en cinéma et audiovisuel à Nîmes, où elle a intensifié sa passion de jeunesse pour l’image et la narration visuelle.
A travers la photographie, ses inspirations sont liées à l’identité et se confondent avec l’utilisation des couleurs qui en font son expression. Dans sa pratique, elle fait se répondre les visages et les lieux alliant l’abstrait et le figuratif. Ses médias et les appareils photographiques sont multiples, pouvant aller du téléphone au mix-média analogique.

Exhalation est une série de trois images utilisant la caméra thermique comme médium de prise de vue. J’ai décidé d’approcher la pratique sportive par une étude de l’effort en interprétant la conséquence du geste dans un langage somatique : celui de la température. Il s’agit de saisir l’action par son intermédiaire.

Avec cette série, je porte un regard sur l’effort imprégnant l’espace en mettant l’emphase sur le rapport plastique à l’énergie que rend possible une caméra thermique.

L’athlète pendant notre séance a dû réaliser plusieurs échauffements et plusieurs exercices pour chauffer ses muscles. La caméra thermique me permet de raconter le modèle dans son exaltation sportive, dans son élan et la tension de ses chairs.

Garance MADELENAT
Gobelins, Paris

Née en Normandie, Garance Madelénat a déménagé à l’âge de 12 ans en Bretagne. C’est là qu’elle a découvert une passion pour les sports nautiques et surtout, pour l’audiovisuel. Après son baccalauréat, elle a décidé de suivre sa passion pour l’image en intégrant un BTS montage vidéo en alternance. Cette formation au sein d’une entreprise d’audiovisuel dédiée aux sports nautiques a renforcé son intérêt pour la création audiovisuelle. Actuellement en première année à Gobelins Paris en photographie et vidéo, elle perfectionne son art dans un environnement stimulant et créatif.

Haut perché en mer

Grimpant au sommet de son mât, le marin démontre la bravoure et l’habileté d’un véritable champion des mers. Cherchant la perfection dans ses réglages, il est prêt à tout afin de mener son bateau vers la victoire.

La pointe de la réussite

Ici, les rêves prennent forme sur la coque de l’IMOCA Les Petits Doudous, un bateau de course au large destiné au Vendée Globe. Compétence et ingéniosité dans la structure en sandwich de tissus de fibre de carbone dits préimprégnés ayants étés enduits industriellement au préalable de résine époxy.

Derniers pas sur la terre ferme

Marchant avec concentration sur les pontons, le marin se prépare mentalement avant le départ imminent de la course en solitaire. Chaque pas résonne avec la détermination et l’anticipation de l’aventure en mer, tandis que les embarcations autour de lui se balancent doucement, témoins silencieux de ses derniers instants de calme avant la compétition.

Noemie RAPALE
ESCP Business school

Noémie Rapale, co-fondatrice de SOCLE, est une entrepreneure passionnée et déterminée. Diplômée en finance, elle a su allier ses compétences professionnelles à son expérience personnelle de problème de dos et de pieds pour créer une solution élégante de sandale orthopédique.
Passionnée par tous les sports, Noémie était en option sport du début de ses années de collège à la fin du lycée. Elle a donc pratiqué presque tous les sports envisageables. Plus spécialement, le tennis dont elle a commencé les compétitions dès l’âge de 9 ans. Noémie est la fusion d’une entrepreneure en quête d’innovation industrielle et une sportive passionnée.

L’innovation sur le court de béton marin

Ce terrain de tennis en béton, situé en bord de mer, illustre l’utilisation de matériaux résistants aux éléments marins pour offrir une durabilité et une qualité de jeu optimales, même dans des environnements exigeants. Un exemple parfait de l’ingénierie au service du sport.

Innovation et tradition au cœur du jeu de boules.

Les boules de pétanque modernes, fabriquées avec des alliages de haute qualité, combinent tradition et innovation pour offrir une meilleure prise en main et une précision inégalée.

Performance aquatique et ingénierie de pointe.

Les équipements de natation, conçus pour réduire la résistance à l’eau et améliorer la vitesse, illustrent parfaitement l’application de l’ingénierie de pointe pour maximiser les performances des athlètes.